Violette Beaume stagiaire Meet Your Market

CHRONIQUE D'UNE STAGIAIRE CHEZ MYM

Work office

Qui suis-je ?

Je m’appelle Violette, j’ai 22 ans, et je suis étudiante à HEC. J’ai toujours été intriguée par le monde des startups et j’ai eu la chance, cet été, d’en découvrir les engrenages au cours d’un stage chez Meet Your Market.

MYM, c’est quoi ? Une startup qui accompagne les entreprises dans l’industrialisation de leur processus de vente. C’est-à-dire que chez MYM, on fait de l’accompagnement dans le domaine commercial, le domaine des sales comme l’on dit parfois.

 

Think MYM

Cette structure étant toute jeune, j’ai eu la chance d’accompagner le CEO en tant que bras droit alors même que je n’avais encore que très peu d’expérience professionnelle. Je l’ai secondé dans de nombreuses tâches, passant de la stratégie de la boîte à la prospection, les rendez-vous clients à Station F, la production de contenu à valeur ajoutée mais aussi passant par le recrutement de nouveaux stagiaires ! Avant MYM, autant dire que je n’y connaissais rien au monde de la vente, malgré mes tentatives de démarchage d’entreprises pour ma campagne en école de commerce. J’imaginais donc un monde de « sharks » ou encore de vendeurs parlant bien, fort et sachant convaincre pour vendre du vent : des charlatans en somme.

 

Ma vision des commerciaux a changé

Cette mauvaise image du monde de la vente s’est construite au fil des années à partir du monde du divertissement et de l’image que renvoyaient systématiquement les films hollywoodiens avec des personnages tel que le loup de Wall Street, incarné par Leonardo Di Caprio. Il est dur d’en sortir quand on est confronté au jour le jour à ces vendeurs aux dents blanches qui vous alpaguent dans les magasins et essaient de vous vendre n’importe quoi. On sent bien que seul leur bonus compte à leurs yeux tandis que nos vrais besoins peuvent passer à la trappe. Autant vous dire que ce séjour chez MYM m’a complètement fait changer d’avis et fait découvrir toute une sorte de commerciaux qui n’est pas assez médiatisée : les commerciaux honnêtes.

Je dois dire que je ne m’attendais pas à découvrir cela. Ma vision de ce monde en est donc totalement changée et revisitée. Oui, il existe des commerciaux honnêtes. Oui, il existe des méthodes de ventes qui ne sont pas du ressort de l’entourloupe. Oui, on peut vendre et aider les gens. Oui, il existe une vraie philosophie de la vente éthique.

” Ma vision de ce monde (des commerciaux) en est totalement changée”
money

Je n’aurais jamais imaginé que la vente était surtout une affaire d’écoute. Et pourtant, la philosophie de vente que j’ai apprise chez MYM, est une philosophie fondée sur les besoins du client, sur ses problématiques et non pas sur le produit qui va être vendu, ses caractéristiques et son prix.

Un processus de recrutement différent

 

Afin de reprendre mon histoire depuis le début, je me dois de parler des entretiens pour le recrutement. Dès cette étape cruciale pour l’entreprise, j’ai ressenti le grand professionnalisme de mon interlocuteur : nous avons été appelés à l’improviste, une dizaine de minutes lorsque nous avions candidaté à l’offre de stage. J’ai eu le CEO à l’appareil et j’ai dû répondre à plusieurs de ses questions. Néanmoins, ce ne fut pas un interrogatoire extrêmement désagréable et stressant comme cela aurait pu l’être, mais au contraire une vraie discussion. J’ai pu élucider certains doutes que j’avais sur le stage car Quentin m’a demandé spontanément si j’avais des questions et y a très volontiers répondu. J’ai pu mieux saisir les enjeux de la mission et ainsi m’assurer que ce stage me plairait : Quentin a su dès le départ faire passer mes besoins en premier et cela n’a pu qu’être une action rentable pour lui car un stagiaire qui aime son travail sera dix fois plus investi et performant qu’un stagiaire qui a l’impression de s’être fait embobiner.

interview

J’ai donc débuté mon stage un premier juillet, en compagnie d’un deuxième stagiaire. Nous avons été, dès le début, mis à l’aise et très bien accueillis, avec un programme précis des activités de la journée, ce qui nous a tout de suite mis en confiance. Ce serait un stage organisé, vivant, challengeant et à la fois extrêmement enrichissant, non seulement par l’équipe qui nous entourait, mais aussi par la qualité des missions qui allaient nous être proposées.

Des projets passionnants

Dès le début, j’ai eu la chance d’avoir à réaliser des missions à forte responsabilité. J’ai dû par exemple démarcher des dizaines de fonds de private equity implantés en France afin d’obtenir un rendez-vous pour MYM. Ce qui m’a le plus étonnée dans ce processus, c’est que l’idée n’était absolument pas de leur vendre quelque chose, mais juste de recueillir leur avis sur notre positionnement sur le marché ! Une démarche intéressante et innovante, qui a porté ses fruits car finalement, ce sont les fonds eux-mêmes qui nous ont proposé de faire affaires avec eux !

pitch

J’ai donc eu la chance d’animer des rendez-vous avec de tels acteurs de l’économie française, mais aussi de participer à de nombreux meetings à Station F en compagnie de Quentin. J’ai donc eu la chance pendant une journée complète d’être immergée dans cet écosystème et d’écouter les problèmes auxquels sont confrontés de nombreuses startups. Bien que leurs produits soient complètement différents, j’ai pu identifier deux trois problématiques qui revenaient sans cesse : comment identifier mes potentiels clients, ma cible ?
Au début, je me disais que cela n’était pas central. Que l’on pouvait commercialiser son produit, faire le maximum de publicité possible et toucher le maximum de personnes possibles, sans devoir faire trop de distinctions. Toutefois, en ressortant de ces multiples rendez-vous, j’ai réalisé à quel point la définition de la cible est primordiale. Sans cible parfaitement identifiée et définie, on ne peut connaître les vrais besoins de ses potentiels clients et par là même, notre produit ne sera plus adapté au marché.

J’ai finalement eu la chance de mener un projet de livre ou de guide avec mon co-stagiaire et j’ai appris énormément de choses sur l’écriture, la recherche documentaire, le graphisme et la communication. Ecrire un guide sur la meilleure façon de prospecter par email m’a permis personnellement d’apprendre à maîtriser de nombreux outils dont j’ignorais l’existence jusque-là ! Non seulement Sales Navigator va devenir mon meilleur ami pour la suite, mais je conçois certains réseaux sociaux d’une manière complètement différente maintenant. LinkedIn recèle de ressources qui sont trop peu utilisées et connues et je remercie Quentin de m’avoir appris à maîtriser de tels outils. Je suis également très fière d’avoir écrit un livre et ce n’est pas quelque chose de très courant. Quand je tiendrais le livre entre les mains, avec cette couverture et ce titre que nous avons mis si longtemps à choisir, je serais fière de mon travail, fière de mon équipe et fière de ce que m’auras appris MYM.

Pour conclure

Je me demande quand ce présentera la prochaine opportunité d’écrire les pitchs decks d’une entreprise…

C’est effectivement la force d’un stage en startup, dans une si petite structure : j’ai pu toucher à tout, forger des directions et des supports qui vont orienter le futur stratégique de MYM et ce, en étant stagiaire. Que d’opportunités ! Mes attentes ont été surpassées et j’ai été surprise de la facilité avec laquelle Quentin nous incluait dans tous ses projets.

Je sais maintenant que je me dois de tester d’autres secteurs mais le monde de la startup m’a tellement plu qu’il restera de manière sérieuse un choix potentiel pour orienter mon futur professionnel. Pourquoi pas monter ma propre boîte comme l’a si bien fait Quentin ?

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